Métaphores

Le surf

Surfeur depuis quatorze ans, je vis le surf comme une métaphore de la vie. La vision du surf par le publique est souvent représentée par une personne en équilibre sur sa planche, glissant le long d’une vague. Cette vision, selon moi, représente la récompense, l’instant de liberté, de bonheur, du surfeur, après tous les efforts fournis avant d’atteindre cette satisfaction de glisser.

En effet, d’abord, le surfeur regarde l’océan et les différentes lignes de vagues. Il “lit” les vagues afin de les comprendre, avec du recul. Cela permet de visualiser le chemin qu’il va prendre, ainsi que son appréhension, l’effort à fournir. Ensuite, à quelques pas de l’eau et après une préparation physique et/ou mentale, le surfeur regarde l’océan de plus près. Les vagues visualisées au loin apparaissent alors comme des murs. Ces murs, avant de devenir un terrain de liberté, devront être traversés. Et, à l’image d’un combat face à soi-même, c’est ici que les choses commencent.

Le surfeur rame face à ces murs qui s’écroulent devant lui. Parfois, il devra plonger sous l’eau pour éviter de se faire pousser vers l’arrière, et devoir recommencer tout son chemin. D’autres fois, la vague déferlante va venir l’avaler et le repousser au fond de l’eau, en arrière encore, et ses efforts auront donc été vains. Face à ces murs, le surfeur ne cesse de regarder, appréhender, et se mettre en action. Lorsqu’il perd sa planche, il la récupère dès lors que la déferlante est passée, et remonte dessus sur le ventre, reprenant ainsi sa rame pour affronter les prochaines vagues.

Puis, après un temps paraissant parfois interminable, et fruit d’efforts et d’endurance, le surfeur se retrouver derrière les vagues, là où l’océan est calme. Il peut apprécier ce calme. Cette plénitude. Le son des déferlantes est un son sourd, lourd. Il peut reprendre son souffle, et il pourra enfin “prendre sa vague”, et glisser, debout, libre, dans l’adrénaline.

Le mur devient alors son terrain de jeu. L’obstacle devient son espace de liberté.

Il arrive qu’il puisse tomber, ou rater sa vague, bien sûr. Surtout les premières fois. Alors, il récupère sa planche, et recommence. Car il sait ce qu’il l’attend en récompense. Et tous ses efforts valent leur coup pour cet unique espace de liberté.

 

Le coaching professionnel est un cadeau que vous vous offrez pour vous aider, grâce à vos ressources, vos potentiels, à atteindre cet espace de liberté, de réussite, selon votre définition de liberté et de réussite.

 

Photographies : Pierre Thobie, photographe professionnel. https://www.pierrethobie.com/

Ode au Marathon

A l’image du coaching et de certains événements qui impactent notre profondeur : il y a un avant, un pendant, et un après. Pour autant, la réussite d’une épreuve d’endurance, quelle qu’elle soit, nécessite un engagement (avec soi-même), un entraînement, et une discipline.

 

Voici ci-après un texte que j’ai écris concernant la métaphore du Marathon et de la vie.

 

“Un Marathon, c’est avant tout une aventure. Une aventure humaine. Forte. Tu verras les coureurs se soutenir. Tu entretiendras une amitié forte, surréaliste. avec des coureurs autour de toi. Et un moment ils disparaissent, soit devant, soit derrière. Et tu te retrouves avec d’autres amis. L’entraînement Marathon permet d’être rigoureux, discipliné, et à atteindre une performance ou un confort lors de l’épreuve. Tu vas souffrir, ne te poses même pas cette question, tu souffriras. Que ce soit pendant l’entraînement, mentalement ou physiquement, mais également pendant le Marathon.

 

Mais le jour J, tu seras prêt.

 

La beauté du Marathon n’est pas seulement une épreuve sportive. C’est avant tout une épreuve mentale, et surtout une expérience, un défi. Le Marathon est un accomplissement de soi. Au rythme de ton coeur, tu cours, le paysage défile, tu soutiens les uns, les autres te soutiennent. Les gens applaudissent. Et lorsque tu passes la ligne d’arrivée, tu peux te dire une chose : je l’ai fait.

 

Je l’ai fait.

 

Ce n’est pas un exploit. Mais pour toi, c’était à la base irréalisable. Et tu l’as fait.

 

La Marathon est comme une vie. Tu cours, tu avances du départ jusqu’à l’arrivée. Au départ c’est simple. A la fin c’est difficile.  Tu as tout le poids des kilomètres parcourus, de la vie parcourue, derrière toi. Ton corps faiblit, ainsi que ton mental. Et l’arrivée est une libération, une extase. Pendant cette course, tu rencontres des gens, et tu te rencontres également toi-même à travers eux, dans les moments les plus difficiles.

Le Marathon est comme une métaphore de la vie, et passer l’arrivée est pour moi comme si je me prouvais que je suis capable de prendre ma vie en main, de la diriger, de la discipliner, de la gérer et surtout de la vivre. Au-delà de cette épreuve, le Marathon représente une force mentale qui te définit dans la vie de tous les jours. C’est là ma motivation. Celle du dépassement de soi. Lorsqu’il reste quelques kilomètres, ce n’est rien à côté de tout le parcours. Et pourtant, tout pousse à te faire tomber, et parfois des paroles, un regard, un cri, une larme, une main aussi, ça te maintien debout. Et, sans t’en rendre compte, tes jambes que tu ne sens plus continuent à avancer. Et, sans t’en rendre compte, la musique s’approche et résonne de plus en plus fort. Et les cris de la foule, les encouragements, la victoire, celle du Marathon certes, mais celle de tout ce que tu as mis en place pour son accomplissement, tout le travail et l’acharnement que tu as mis en place pour aller vers ta réussite.

 

A chacun son Marathon. A chacun sa montagne. A chacun son objectif. A chacun sa réussite. A chacun son univers.

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